Ne te laisse pas abuser par ce carillon faussement léger... Écoute plutôt le trémolo des cordes et les harpes qui font monter une étrange inquiétude…
Le carillon s’amplifie progressivement. Rachmaninoff ajoute bois, cors, trompettes, cordes, cuivres, percussions….
Au moment de l’entrée du chœur qui chante en anglais "Écoutez le hurlement du tocsin !", l’orchestre gronde une descente chromatique terrifiante !
Dans ce troisième mouvement, le chœur et cet orchestre déchaînés annoncent la guerre et le chaos !
Composées d’après une traduction russe d’un poème d’Edgar Allan Poe, Rachmaninoff nous rappelle que les cloches rythment notre vie de mortel, de la naissance jusqu’à la mort.
Ah, Rachmaninoff me tourmente !
Tellement surprenant !!!! J'apprécie beaucoup la fin de l'extrait qui se termine par un canon descendant de Sopranos à Bariton/Basse sur une suspension !
21 novembre